Lycée Georges Brassens Neufchâtel-en-Bray

© Collection Frac Haute-Normandie
Philippe Cognée Seattle, 2002 Peinture à l'encaustique 130 x 324 cm (dyptique)

L'accueil de l'oeuvre a permis au professeur de lettres de mettre en place différentes propositions de travail:
. En classe de Terminale L : La présence de l'oeuvre de Philippe Cognée a permis de poursuivre une réflexion initiée en cours sur les rapports entre le monde et sa représentation (en liaison avec les Pensées de Pascal à leur programme). Cette oeuvre s'y prête particulièrement bien en raison de la méthode de travail de l'artiste travaillant à partir d'une photographie qu'il reproduit dans un premier temps de façon "classique", et qu'il modifie dans un deuxième temps selon la technique de la peinture à la cire..
. En classe de Seconde : un atelier d'écriture a été mis en place avec l'oeuvre pour support. Les élèves ont d'abord fourni une liste de mots que leur inspirait l'oeuvre, puis ils ont retenu quelques uns de ces mots et ont été chargés de rédiger un récit les utilisant et prenant pour décor la ville représentée par Cognée.
. En classe de Première : à propos de l'étude du recueil Alcools d'Apollinaire, la classe a rapidement passé en revue l'histoire de la peinture moderne du début du XXème siècle, ce qui avait provoqué des réactions très dubitatives de la part de nombreux élèves. Ensuite les élèves ont été amenés à pratiquer une modeste activité plastique.
Celle-ci a débuté par la constitution d'une liste de mots et d'expressions suscités par l'observation du diptyque. Chacun a choisi une dizaine de mots et a été chargé de rédiger un texte quel qu'il soit, longs et courts, très courts, en vers, en prose, sous forme de récits, de poèmes, de libellés d'exercices, de recettes de cuisine... Puis ils ont travaillé la mise en page de ces énoncés, leurs formes, couleurs, tailles... et ont ensuite été invités à réaliser un collage de ces différentes feuilles afin de représenter une ville (réelle, imaginaire, rappelant le tableau de Cognée...).