Lycée Jeanne D'Arc de Sainte-Adresse

         

© Anne Sophie Maignant - Collection Frac Haute-Normandie

La Gifle, 2005 (1’35 en boucle)
In K side( Is there a reason for dyeing?), 2003 (6‘15)

Le projet était un travail d'écriture, l'objectif était de faire découvrir aux élèves les correspondances entre le langage cinématographique et le langage littéraire, de les sensibiliser à l'art contemporain puis de les inviter à dépasser une première impression en travaillant avec leurs sens. Cette exploitation pédagogique a été mené en cours de lettres avec des élèves de BTS.
Il s'agissait notamment de les faire travailler autour de l'oxymore, l'envers, le ralenti,le chiasme...

Ainsi, la classe a été divisée en deux. L'enseignante a d'abord fait écouter la bande son, puis noter les impressions:qu'est-ce que ces sons évoquaient chez les élèves? Les élèves ont traduit leur pensée en phrases ou en mots dans un moment d'écriture en durée limitée. Puis les élèves regardent la vidéo, consignent leurs premières impressions, notamment au niveau  des différences entre le son et l'image afin de percevoir l'importance du son dans l'oeuvre. Le second groupe fait la même activité avec l'autre vidéo. Les élèves ne connaissent pas le titre des oeuvres.
Ensuite les élèves rassemblés "décrivent" ce qu'ils ont "vu" à l'autre groupe.
Puis tous les élèves regardent La Gifle, s'en suit une analyse de la vidéo afin de saisir le procédé (commun à la littérature) qui sous-tend l'oeuvre (afin de dégager le procédé d'inversion dans l'image, de confusion dans le son..). Le même travail en commun a lieu autour de In K side. Les élèves découvrent ensuite les titres et les mettent en relation avec ce qu'ils ont découvert et compris des oeuvres.
Le travail d'écriture à proprement parler se fait à partir des notes (mots et phrases) des élèves. Chaque élève peut travailler seul ou à deux. Il s'agit d'appliquer des procédés d'inversion et d'opposition à partir de leur notes (écriture à l'envers, contrepétries, oxymores, antithèses...).